Basée sur le vécu et l’expérience des citoyens autour de notre patrimoine collectif qu’est le lac Saint-Jean, l’approche préconisée par le comité des parties prenantes en est une de développement durable. En ce sens, les différents pôles du développement durable permettent d’identifier des enjeux qui rejoignent les préoccupations faisant un large consensus dans le milieu :

1. Le pôle social réfère à deux enjeux : d’abord la gouvernance alors qu’on réclame à l’État des pouvoirs et des responsabilités de gestion qui seront pris en charge par une structure d’élus incluant la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh et de représentants de la société civile concernés par la gestion du lac. Ensuite, l’enjeu des droits. En clarifiant les droits et les responsabilités de chacun, le cadre juridique devient clair et applicable dans le contexte actuel sur notre territoire.
2. Le pôle environnemental est couvert par l’enjeu de la protection. Pour une gestion écosystémique du bassin du lac Saint-Jean, il faut être en mesure de prendre en compte la problématique dans son ensemble selon les principes du développement durable.
3. Le pôle économique renvoi à l’enjeu de la mise en valeur de l’ensemble des potentiels du lac Saint-Jean. Que ce soit pour des fins récréatives et touristiques, de villégiature, de pêche, de gestion et d’exploitation des ressources, etc., toutes les activités doivent être considérés et soutenues équitablement dans leur développement.

La vision privilégiée par le milieu est une démarche innovante et respectueuse de toutes les parties impliquées qui prend en compte l’équilibre des écosystèmes, la minimisation de l’artificialisation de ses berges et la mise en valeur de tous ses potentiels de façon équitable.