Cette démarche des élus des trois MRC du Lac-Saint-Jean et la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh trouve son amorce par la position prise en octobre 2014 par les trois MRC lors des consultations citoyennes de Rio Tinto.
Depuis le début du 20ième siècle, le gouvernement du Québec a consenti à des industriels les droits d’exploitation des forces hydrauliques du lac Saint-Jean et de certains de ses tributaires. Ces droits sont maintenant détenus par RioTinto.
En 1986, suite à des audiences publiques, le gouvernement du Québec autorise le Programme de stabilisation des berges du lac Saint-Jean pour une durée de dix ans qui vient encadrer les interventions relatives à la stabilisation des berges du lac. Ce programme a fait l’objet de reconduction en 1996 et en 2006.
Bien que les élus municipaux des trois MRC du Lac-Saint-Jean aient participé à un comité de suivi avec le promoteur, les modalités de ce comité ne permettaient pas d’influencer la gestion du lac Saint-Jean de façon significative.
Aujourd’hui, un large consensus existe sur la nécessité et la pertinence de faire un examen approfondi du mode de gestion du lac Saint-Jean et du programme de stabilisation des berges. Les aspects économiques, sociaux et environnementaux associés à la gestion et à l’exploitation de l’ensemble des ressources de notre emblème identitaire ont suffisamment changé ou évolué pour justifier une analyse en profondeur de ce dossier en y intégrant notamment les impacts des changements climatiques.
Voir le document déposé par les MRC lors de la consultation citoyenne de Rio Tinto en 2014
Les parties prenantes associées à la démarche ont convenu dès le début de leurs travaux du mandat suivant :